le STRESS POST TRAUMATIQUE CHEZ L'ENFANT & L'ADOLESCENT

Vivre une expérience traumatisante peut générer anxiété, angoisse et impuissance. Si la réaction première de stress aigu disparaît généralement en moins d’un mois, la persistance de ce choc psychologique au-delà de ce délai constitue un état de stress post-traumatique

Savez vous que les troubles post-traumatiques se manifestent différemment en fonction de l'âge et de la distance de l'évènement ?

Chez le Nourrisson (de 0 à 6 mois) on observera Tantôt de l'apathie, une forme de retrait, tantôt hyperexcitabilité avec pleurs et cris incessants ou bien encore des troubles de sommeil, d'appétit et des manifestations psychosomatiques : le mode privilégié d’expression. On peut également remarquer une perte de poids.

Chez l'enfant de 6 mois à 2 ans, on peut constater une mémoire comportementale sans participation affective, une apathique ou des comportements turbulents, de l'opposition, des accès de violence, des terreurs nocturnes, un retard dans l’acquisition du contrôle sphinctérien et encore une fixation exigeante à la mère.

Chez l'enfant de 2 à 6 ans, on verra plutôt des jeux répétitifs, dessins répétitifs invariables, des terreurs nocturnes plutôt que cauchemars et des somatisations douloureuses : douleurs abdominales, dorsales, céphalées, douleurs erratiques, comportements régressifs (au devant de la scène) : langage, propreté, autonomie, succion du pouce, parfois même la perte des acquis éducatifs et instrumentaux…, une cassure dans le développement psychomoteur et de la courbe de croissance, des réactions de retrait ou de mutisme, des manifestations d’opposition et de refus, des réactions d’irritabilité, de colère ou d’agressivité, parfois un évitement anxieux.

Chez l'enfant de 6 à 12 ans : d'âge scolaire, on repère des symptômes anxieux dont la thématique tourne autour

de la séparation avec la crainte d’être éloigné des figures

d’attachement, la peur d’être abandonné, la peur qu’arrive

un drame aux parents, la somatisation douloureuse très fréquente ainsi que des troubles du sommeil et sphinctériens secondaires, la modification du caractère et du comportement, des difficultés scolaires, la labilité de l’attention, le blocage de l’apprentissage, la perte des acquis scolaires, la perte de l’envie de jouer

Chez l'Adolescent comme chez l’adulte, on note :

- des reviviscences et cauchemars

- de l'asthénie, anxiété, phobies et conversions, rituels

- une hypervigilance, une retrait, une irritabilité

- des troubles des conduites

Le recours à des agressions, des conduites d’automutilation, conduites suicidaires, délictueuses, prise de risque, des alcoolisations massives, prise de drogues.

https://www.doctolib.fr/hypnotherapeute/uxem/isabelle-duquennoy