Les Effets Physiques des traumatismes chez l'Enfant
ENFANTS : Les effets physiques du traumatisme
Savez-vous que les effets physiques d'un traumatisme chez un enfant se manifestent souvent des maladies psychosomatiques, où il se plaint régulièrement de troubles physiques, comme des maux de ventre, des maux de tête, maux d'estomac, des vertiges ou étourdissements et même des essoufflements.
Quand les causes médicales ont été éliminées, il convient de se demander ce qu'exprime le corps. Dans le cas d'un traumatisme, il peut s'agir pour le corps de montrer extérieurement un stress post-traumatique (SPT) consécutif à un ou plusieurs évènements.
Parfois, il peut être très difficile de déterminer la cause profonde du problème – un mal d’estomac ou un mal de tête lors d’un voyage peut être imputé au mal des transports (ce qui pourrait bien être le cas), une mal de ventre imputé au désir de l'enfant de ne pas se rendre à l'école, mais il est également possible que, lorsque vous êtes face à des troubles qui semblent mineurs, pendant ce temps, l'esprit de l'enfant s'interroge sur ses inquiétudes et ses peurs, les évènements ou les circonstances qui on provoqué cet ou ces effets physiques.
Certains enfants qui ont subi un traumatisme se retrouvent hyper excités, d'autres atones, d'autres encore sont comme d'habitude (enfin en apparence), mais tout de même en vérifiant constamment leur environnement à la recherche de déclencheurs (qui les ramènent au traumatisme initial) et se sentant en danger ou dans une situation susceptible de le devenir. C'est l'effraction dans le psychisme de l'évènement du traumatisme qui créé cela.
Les déclencheurs peuvent être multiples et sont susceptibles d'activer différents sens et comportements en fonction du moment où le traumatisme s'est produit pour eux, des circonstances etc... Ils peuvent ne pas être conscients de leurs propres déclencheurs et l'environnement ou les personnes qui les entourent qui peuvent par inadvertance déclencher leur réaction de peur.
Les effets comportementaux du traumatisme
Chez un enfant ayant subi un traumatisme, des troubles du sommeil surviennent souvent avec des cauchemars et/ou des terreurs nocturnes. L'hypervigilance et la nécessité d'être constamment en alerte entraînent un épuisement supplémentaire qui rend l'enfant beaucoup plus sujet à l'irritabilité, la fragilité, aux troubles du comportement et parfois de la conduite.
Parfois, les enfants deviennent de plus en plus dépendants de leurs parents ou de leurs adultes référents, ce qui rend la séparation difficile, souvent considérée à tort comme un refus d’aller à l’école.
Cette dépendance accrue est souvent rattrapée par l’évitement des personnes, des lieux ou des choses qui rappellent à l’enfant le traumatisme ou parfois même par l'obligation pour l'enfant d'être confronté à son ou ses agresseur(s).
Des comportements à risque sont également observés chez certains enfants. Souvent, les enfants qui ont subi un traumatisme à long terme, par opposition à un événement traumatisant ponctuel, sont tellement habitués à des niveaux plus élevés de stress que leur cerveau peut leur transmettre que c'est leur « normal » et il continuent à prendre des risques pour maintenir leur niveau de stress élevé. . D'autres enfants, en fonction de leur expérience traumatisante, peuvent trouver les périodes de calme difficiles et rechercheront donc le risque, la mise en danger, le conflit comme moyen de soulagement.
Accompagner un enfant ayant vécu un traumatisme
En tant que thérapeute pour enfants et adolescents, je dispose de plusieurs modèles thérapeutiques que je peux utiliser en fonction de l'âge et de la maturité de l'enfant et de ses comportements, pour accompagner chaque enfant ou adolescent que je rencontre à mon cabinet.
Après avoir installé une relation suffisamment sécure et recueilli la demande de l'enfant et de ses parents, la thérapie débute de manière ludique. Progressivement, l'enfant s'investie dans la thérapie et devient capable de partager ses émotions, son vécu et ses troubles. Il peut évoquer ses sentiments et lorsqu'il prend conscience de la diminution de ses troubles, se montre encore plus enclin à venir. Entre jeux, rires, relaxation, hypnose conversationnelle ou pratique, les situations ne manquent pas pour évacuer le trauma. Avec l'accord des parents, une ou plusieurs séances d'EMDR peuvent être pratiquées si les conditions le permettent.
La thérapie s'arrête quand l'enfant se sent bien et qu'il est en mesure de pratiquer des exercices seuls pour gérer son stress ou la confiance en lui.
Le cabinet est ouvert aux adultes et aux enfants ainsi qu'aux adolescents. Il est situé à la Maison de Santé d'Uxem, face à la Mairie d'Uxem, à proximité de Téteghem, de Bray-Dunes, de Ghyvelde, Coudekerque-Branche et à 10 minutes de Dunkerque, Malo-les-bains ou Leffrinckoucke. Parfois les personnes viennent de plus loin comme de Gravelines, ou de Calais, Lens, Saint-Omer. Je vous accompagne avec bienveillance, professionnalisme et rigueur pour vous conduire vers le mieux-être.
Formée à la thérapie Familiale et Conjugale systémique, c'est le coeur de mon métier. Educatrice Spécialisée auprés d'enfants en danger depuis 35 ans, j'accompagne avec sérieux et formation. Spécialiste de l'enfance et l'adolescence, je pratique l'hypnose, l'EMDR, la PNL et la thérapie joyeuse et communication non violente pour que chacun et chacune se sente parfaitement à l'aise dans cet espace de bienveillance.
Rendez-vous ici : https://perfactive.fr/hypnotherapeute/uxem/isabelle-duquennoy